MARIAMA EN CORÉE DU SUD : PREMIER CONTACT

TIME CAPSULE : Il y a quelques années, j’ai visité la Corée du Sud, et j’ai documenté chaque instant de mon voyage. Mais de retour à Montréal, un mois plus tard, le quotidien a repris le dessus, et mes images ont sombré dans l’oublis. Aujourd’hui, j’ouvre enfin cette capsule temporelle ! Embarquez avec moi direction 2017 : voici mon carnet de voyage.

Séoul, le 29 juin 2017. J’atterris à l’aéroport international de Incheon après plus de 15 heures de vol depuis mon départ de Montréal. Ma petite sœur Asma m’y attend avec impatience. Elle travaille en Corée du Sud depuis quelques mois. Je me dirige vers elle, bagages en main et papillons au ventre. Non pas parce que je suis contente de revoir ma sœur — même si je le suis, bien évidemment — mais car j’ai du mal à croire que je suis bel et bien au pays du matin calme.

La Corée du Sud, cela fait des années que je rêve d’y aller. Depuis que j’ai découvert les séries coréennes à l’âge de 16 ans. Depuis que j’ai goûté des Tteokbokki dans un restaurant montréalais en 2010, lorsque j’ai emménagé au Canada pour mes études. Depuis que je connais plus de mots en coréen qu’en peul, le dialecte de l’ethnie de mon père, originaire du Mali… Mon rêve d’adolescente se réalise enfin, et je compte bien profiter de chaque instant.

Après avoir déposé mes valises chez Asma, dans un quartier résidentiel de Séoul, je me procure une puce et un forfait téléphonique pour un prix très abordable, surtout comparé à Montréal. Le vendeur m’offre même une protection de téléphone et d’écran pour célébrer ma première journée en Corée.

Ensuite, direction Tteokbokki ! Ce plat à base de gâteaux de riz trempés dans une sauce piquante est une de mes spécialités coréennes favorites. Asma m’invite dans un restaurant dédié à sa confection traditionnelle. Le Tteokbokki y est servi avec des rouleaux d’algue frits appelés gimmari, et une soupe à base de bouillon de crustacés. Le moelleux des gâteaux de riz contrebalance à merveille le croquant des gimmari, mais c’est tellement piquant que j’en ai les larmes aux yeux ! Et moi qui pensais avoir une forte tolérance aux piments. C’était sans compter l’incroyable capacité du palais coréen à supporter le piquant !

La soupe d’accompagnement apaise mes papilles enflammées, mais rien de tel qu’un Papiko pour se remettre de telles émotions gustatives. C’est une marque de glace coréenne qui emballe leurs produits dans des tubes en plastique flexible qu’on mâchouille pour en libérer le contenu. Ma saveur préférée — chocolat — est difficile à dénicher à Montréal, alors quel plaisir d’en trouver à profusion dans la supérette du coin ! Je n’aurais pas pu rêver mieux pour finir en beauté ma première journée à Séoul.

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